Questions les plus fréquentes

Souvent mal comprise, parfois fantasmée, la profession de médecin légiste suscite beaucoup de questions auxquelles nous tentons de répondre ici.

Foire aux questions

Quel est le rôle d’un médecin légiste ?
Le médecin légiste est avant tout saisi par la justice pour autopsie en cas de décès d'origine criminelle, mais il est aussi sollicité pour des vivants après un accident, des coups et blessures, pour affaires de mœurs ou encore pour évaluer des séquelles.

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Comment devenir médecin légiste ?
En tant que médecin, le légiste a franchi toutes les étapes du cursus des études de médecine puis s'est ensuite spécialisé en médecine légale et expertise médicale via un DES (diplôme d'études spécialisées) soit 10 ans d'études au total.

Niveau d'études ou diplômes requis : BAC+9.
Études en alternance : non
Salaire débutant : 3 000€ net et jusqu’à 11 000 euros en fin de carrière
Statut : Praticien hospitalier de la fonction publique hospitalière, indépendant.

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Où travaille le médecin légiste ?
Le médecin légiste travaille pour un hôpital ou dans le cadre d'affaire judiciaires : chaque fois qu'un magistrat a besoin d'informations qui nécessitent une compétence médicale, il s'adresse à un médecin légiste qui lui fournira tous les éléments techniques dont il a besoin.
Qui paye le médecin légiste ?
Dans le privé, le médecin légiste est rémunéré à l'acte, comme tout médecin libéral, soit par la justice, soit par les compagnies d'assurance, il peut d'ailleurs être soumis à la TVA (ce qui n'est pas le cas de la très grande majorité des médecins), compte tenu d'une activité considéré comme non thérapeutique.
Pourquoi l’autopsie ?
Elle est réalisée pour rechercher les causes et les circonstances d'une mort suspecte dans le cadre d'un enquête.
L'objectif est de rechercher l'implication d'un tiers dans le processus qui a mené à la mort. Elle est pratiquée dans un institut médico-légale, à la demande du magistrat en charge de l'enquête.

L' autopsie médico-légale est demandée par l'autorité judiciaire (le plus souvent par le Procureur de la République).
Celui-ci adresse une réquisition aux fins d'autopsie au médecin légiste de son choix. L' autopsie médico-légale est effectuée sans nécessité de recueillir l'accord de la famille du défunt.

​​L' autopsie médico-légale a pour but de déterminer les causes et circonstances de la mort lorsque celle-ci est violente, suspecte ou inexpliquée.
Qui peut demander une autopsie ?
L'autopsie médicale ou médico-scientifique est exempte de toute procédure judiciaire. Son but premier est de vérifier la véracité du diagnostic effectué du vivant du patient. Elle peut être faite à la demande d'un médecin ou de la famille – mais toujours avec le consentement de celle-ci.
Comment est pratiquée une autopsie ?
Il existe deux catégories d’autopsie :

L’autopsie médico-légale ou judiciaire, régie par le code de procédure pénale.
Elle est réalisée pour rechercher les causes et les circonstances d’une mort suspecte dans le cadre d’une enquête. L’objectif est de rechercher l’implication d’un tiers dans le processus qui a mené à la mort.
Elle est pratiquée dans un institut médico-légal (IML), à la demande du parquet ou d’un magistrat en charge d’une enquête.
Le légiste décrit minutieusement le corps présent sur le plateau. Il pratique ensuite des incisions au niveau de la cage thoracique, de l’abdomen et de la boite crânienne.
S’en suit un examen des viscères retirés des cavités naturelles.
Le légiste demande et analyse les prélèvements effectués sur le sang, les cheveux, certains tissus et autres organes . Il doit également avoir en sa possession les résultats d’examens bactériologiques et génétiques.
À la fin de l’autopsie, le médecin légiste fait un rapport oral aux enquêteurs et au magistrat responsable du dossier. Il rédige un rapport écrit détaillé.

En conclusion, il précise la cause de la mort ou en tout cas des éléments susceptibles d’éclairer l’enquête en cours.

L’autopsie médicale ou médico-scientifique, encadrée par code de la santé publique.
En cas de décès par mort naturelle, il s’agit de confirmer, infirmer ou même établir un diagnostic. Elle s’effectue dans un centre de référence, à la demande d’un médecin. Et c’est un médecin anatomopathologiste ou pathologiste qui s’en charge.
Il doit examiner un certain nombre de postulats : existe-t-il une infection, une tumeur maligne, une maladie génétique, une maladie neurologique, une maladie héréditaire.
Son rapport permet d’aider les proches du défunt à mieux comprendre ce qu’il s’est passé et à mieux surmonter le deuil.
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